Minouche et Vagabond

Juliette, l’héroïne du « coffret à trésors » est entourée de deux chats. De nombreux lecteurs ont énormément apprécié leur présence dans sa vie. Et ils ont permis à la jeune fille de mieux comprendre le comportement des humains qui l’entouraient. Certes, nous ne faisons pas partie du règne animal, mais nos différences avec les chats, ne les empêchent pas d’être des créatures merveilleuses et complètes comme nous. Humain ou animal, chacun existe pour ce qu’il représente de magnifique et chacun est doté d’intelligence. Il ne manque rien à l’humain et rien à l’animal. Pourtant, le comportement de l’humain envers l’animal n’est pas toujours glorieux, alors que l’homme devrait veiller à son bien-être, car l’animal, grâce à l’attention que l’humain devrait lui porter, peut lui procurer tant de bienfaits.

Papa chat est pensif. Maman chatte a le regard dirigé vers le ciel, et les chatons semblent intimidés, loin d’être ravis d’avoir Pinocchio pour voisin. Ce n’est pas la joie!

Pinocchio est un chenapan, un « sale » gamin. Il a de nombreux mauvais tours dans son sac. Si on lui apprend à ne pas terroriser un chat (il doit y avoir pensé plus d’une fois), son nez raccourcira et retrouvera forme humaine.

Mais ne lui ressemblons-nous pas un peu…, même beaucoup…, sans avoir eu besoin de l’apprendre dans les hautes écoles?! Si nous répondons par l’affirmative, disons simplement qu’un grand nettoyage serait utile, aussi dans nos vies. Encore faut-il que notre souhait soit de trouver un « remède » efficace pour régler le problème! Se trouve-t-il dans des traditions chrétiennes? Notre culture judéo-chrétienne peut être garante, dans la mesure où elle a encore un impact sur nous, pour apporter des notions importantes de ce que l’on appelle le bien et le mal. Mais cela est-il suffisant pour vivre une véritable transformation?

La tentation de consciemment mal agir est une chose normale. C’est dans notre nature. Mais c’est y succomber qui fait des dégâts. Comment décider d’y remédier?

Un chat qui tire la langue, c’est si mignon. Mais quand on le fait pour de vrai à ses parents, ses voisins, ses collègues, c’est tout autre chose.

Je tiens à vous rassurer. Bravo, c’est son nom, est un très chouette chat qui fait le bonheur de ses maîtres. Vous le trouverez également dans mon article du 8 septembre 2015, intitulé « Le super-héros et l’artiste peintre ». https://miletto.ch/le-super-heros-et-lartiste-peintre/

Minouche, le chat qui pourrait être celui de Juliette, tel que je me l’imagine. Je l’ai rencontré près de Lausanne.

Quand j’étais gamine, j’ai aussi eu deux chats. Le premier s’appelait Minouche, un chat domestique noir et blanc. Il était juste fantastique. Le chat agréable en tous points pour les parents et les enfants. Il était propre, demandait à sortir pour faire ses besoins. Il avait assimilé les règles de vie de la maison, ne se suspendait pas aux rideaux, ne faisait pas ses griffes sur le mobilier ou sur ses maîtres.

Son terrain de jeux était à l’extérieur, que ce soit au jardin, ou pendant ses balades avec ou sans nous. Il avait vraiment bon caractère. En fait, il ressemblait passablement au premier chat de Juliette qui s’appelle aussi Minouche.

Tous les chats et tous les humains ne naissent pas égaux. Les deux Minouche ont commencé leur vie dans un nid douillet. Parfois, nous manquons de reconnaissance pour toutes les bonnes choses qui remplissent notre vie et réalisons qu’elles nous manquent, seulement quand elles ne sont plus là. Alors, nous maugréons. Mais peu importe qui nous sommes et notre passé parfois très éprouvant, car nous avons la possibilité d’avoir notre vie changée. L’épreuve peut nous rendre plus forts. Nos rêves peuvent se réaliser. Le négatif peut se transformer en positif. Nos pensées sont puissantes et dépendent de nous. Avec notre meilleur ami et sa fidélité, tout est possible. J’y reviendrai plus loin.

Quant au second de mes chats, arrivé en premier chez nous, il n’a pas eu le temps de porter un nom. Quasiment sauvage et indomptable, il a été délogé par mes parents vite fait. Il vivait dans une ferme à l’état sauvage. Les agriculteurs avaient un nombre incalculable de chats. Ils sont parvenus à en capturer un pour moi. Leurs félins étaient utiles pour chasser les souris. En théorie, personne ne pouvait les approcher.

Le second chat de Juliette, Vagabond, lui ressemble quelque peu…, car il a aussi besoin d’être apprivoisé. En revanche, il n’a pas passé son début de vie à chasser les souris.

Topaze, la jolie minette française habite la Bretagne (France). Elle a pour maîtresse une de mes amies. C’est une chatte « Persane », de la même race que Vagabond qui est le second chat de Juliette.

Le chat de mon enfance vivait en liberté dans la ferme où il était né. Il avait peu de distraction. Ses parents lui ont appris à « chasser la souris » comme eux. Cela devait être le but de leur existence. Quand il est arrivé chez nous, il ne comprenait pas l’intérêt de vivre avec quelques règles élémentaires qu’il considérait certainement comme très contraignantes. Pourtant, adopter quelques règles aurait été tout à son avantage. Pour nous également, si nous acceptons de jouer le jeu, elles nous apportent une liberté bien différente de celle du chat « sans nom » que j’ai connu. De plus, avoir pour meilleur ami quelqu’un qui nous appelle par notre nom montre combien nous sommes précieux pour lui. Cette relation est alors valorisante, apaisante, réconfortante, enrichissante, etc. Les règles ne doivent cependant pas se confondre avec des traditions néfastes. Demander à un chat, pour notre plaisir personnel, de porter des vêtements, comme s’il était une vraie petite fille ou un vrai petit garçon, l’empêcherait de bouger librement. Un être humain est un être humain. Et un chat est un chat. (Loin de moi l’idée de critiquer ceux qui font porter un habit à leur félin, le temps d’une ou deux photos, pour autant que cela ne contribue pas à humilier leur chat. )

Pour ce qui est de Vagabond, le chat de Juliette, il s’est rendu compte que sa vie, sans ami pour l’aimer, était bien rude.

Cet autre très joli chat habite au bord du lac Léman, toujours dans le canton de Vaud, en Suisse, mais ne ressemble pas au Minouche de mon enfance.

Quand mon chat Minouche souhaitait rentrer à la maison, il sautait sur le bord de la fenêtre. Ma mère allait lui ouvrir la porte, avant de lui tenir gentiment les pattes avant, puis les pattes arrière pour les lui essuyer sur le paillasson. Ensuite seulement, il pouvait entrer. C’était une règle qu’il avait si bien assimilée qu’il avait commencé à le faire de lui-même, une patte après l’autre sous notre regard attentif.

Avant d’entrer au salon, il s’arrêtait sur le pas de la porte si sa couverture n’était pas posée sur la partie du canapé qui était la sienne. Il miaulait pour la réclamer et pénétrait dans la pièce la tête haute, fier comme un prince. Alors que personne ne dise qu’un chat est dépourvu d’intelligence. Il savait qu’il faisait partie intégrante de la famille. Le salon était une pièce commune où nous nous tenions ensemble avec notre chat à certaines heures de la journée. On pouvait penser qu’il connaissait nos horaires et tenait à participer fidèlement à ces moments si privilégiés et chaleureux.

Un prince confirmé, fils d’un roi responsable, respecte volontiers des règles élémentaires que son père a établies pour sa sauvegarde, et non pour l’opprimer.

Regarder ce qui se passe à l’intérieur, comme le félin ci-dessus, lui permet seulement de croire ce qu’il voit par la fenêtre, un maître qui vaut la peine d’être connu et prêt à accueillir toute personne qui désire entrer, dans son environnement des plus conviviaux. En revanche, entrer par la porte ouverte par le propriétaire, comme c’était le cas dans ma famille, pour entendre et comprendre ses maîtres, avait du sens pour mon chat. Il s’engageait à vivre avec nous et à partager ce qu’on avait à lui offrir. Le chat de cette photo est bien pensif. Il aurait peut-être des raisons de se demander si ce qu’il a vu à l’intérieur, de l’extérieur, ne méritait pas qu’on y jette, non seulement un coup d’oeil, mais « un coup de patte » pour se diriger vers la porte…

Mon chat Minouche avait son territoire, non seulement sur une partie du canapé, mais aussi ailleurs dans la maison, sauf dans les chambres à coucher. En effet, on ne dormait pas avec Minouche. Au lieu d’une corbeille, son « lit » était une poussette de poupée en osier qu’il appréciait énormément. De l’y voir bondir, avant que son « véhicule » ne roule sur le parquet un bout de chemin était amusant, pour lui comme pour nous.

Voici le chat qui ressemble tant à celui de mon enfance, avec des yeux très doux et une fourrure dont le noir et le blanc étaient répartis de la même façon.

Un roi a un trône. Etre fils ou fille de roi n’implique pas que l’un ou l’autre usurpera le trône de son père. Ils ne partageront pas non plus son lit avec lui. (Loin de moi le fait de porter un jugement sur ceux qui dorment avec leur chat, mais ce n’était pas notre habitude chez mes parents.)

Un dessin de mon livre de souvenirs de mes copains et copines d’école. Son auteur a bien vu. Minouche respirait le bonheur.

Le point particulièrement délicat était que nous avions deux perruches qui trônaient au sommet du piano, dans une chambre près de la cuisine où se trouvait aussi sa gamelle.

Nous lui avions appris à ne pas toucher à ses deux compagnes ailées. Au commencement, il arrivait que nous les entendions voler « de toutes leurs ailes » dans la cage et arrivions à la rescousse immédiatement. Minouche avait les deux pattes avant posées sur la cage et les deux pattes arrière sur le sommet du piano. Pour lui faire comprendre qu’on ne touchait pas à ces oiseaux, il était immédiatement conduit à l’extérieur de la maison. C’était la sanction. Quand il passait dans la pièce, il avait vite appris par la suite à se contenter de lever la tête vers elles, brièvement, sans plus chercher le moyen de les croquer. On dit d’un enfant qu’il a besoin que ses parents lui posent des limites, des règles pour le rassurer. N’était-ce pas aussi le cas de Minouche? Quoi qu’il en soit, il n’était pas brimé, c’était évident.

Sans chercher à être moralisatrice, les « grands enfants » que nous sommes tous ont également besoin de règles. Un homme qui n’avait pas vu souvent ses parents durant son enfance, qui était placé en institution où il a souffert de maltraitance, ne savait pas comment être lui-même un vrai père pour ses propres enfants. Les règles associées à beaucoup d’amour nous permettent de comprendre qu’il y a celles qui sont bonnes et que les mauvaises sont à rejeter. Ces dernières sont décrétées par des individus au comportement ignoble. L’homme de cette histoire est parvenu à trouver le Père Parfait qui lui a permis de s’approprier l’amour paternel qui lui était offert et à lui obéir, en suivant des règles salvatrices. En effet, quand il est sorti de prison où ses premiers enfants venaient le visiter avec leur mère, parce qu’il avait édicté ses propres règles qui le conduisaient à la perte de tout ce qui était juste, merveilleux et à sa portée, il a changé d’attitude avec l’aide de son Père Parfait, un maître qui enseigne avec un coeur de père. Il a eu d’autres enfants à sa sortie de prison, avec la même épouse. Ils connaissent tous son histoire et sont fiers de leur papa. L’un d’entre eux lui a dit que plus tard, il voudrait lui ressembler!

Le chat « sans nom » qui est passé courtement dans ma vie était quasiment un chat haret, c’est-à-dire un chat domestique qui se débrouille seul pour se nourrir. Mais il avait tout de même un propriétaire, mais n’entrait jamais dans la maison d’habitation, ne connaissait pas le bonheur d’avoir des maîtres qui marquaient sa vie de leur présence.

Les souris en abondance dans une ferme était probablement la nourriture à laquelle il était vraiment habitué.

Selon mon souvenir, il avait le même regard et la belle fourrure de ce chat.

J’ai appris, grâce à une émission, qu’un certain chat bien traité et nourri de façon équilibrée par ses maîtres décimait son quartier en chassant les oiseaux, à un tel point qu’il y en avait de moins en moins. D’ailleurs, le voisinage s’en plaignait et ses maîtres ne contestaient pas les faits et désapprouvaient leur chat. Cela devenait une véritable catastrophe écologique. Un spécialiste en la matière a rencontré le minet et sa famille d’accueil pour tenter de changer cette situation. Une collerette rouge à laquelle une clochette a été accrochée pour prévenir les oiseaux de l’arrivée du prédateur a été une mesure utile, sans toutefois l’empêcher de sortir et de grimper aux arbres. Il leur a conseillé ensuite de cesser de lui donner des croquettes qui étaient, certes, un aliment complet, mais manquait de diversité pour ce chat qui s’attaquait aux passereaux de différentes espèces, au plumage varié, et éventuellement au goût un peu différent. Souvent, les chats ne se plaignent pas de leurs croquettes. Ils s’en contentent et se mettent occasionnellement une souris ou un petit oiseau sous la dent par-ci par là. À la place des croquettes, le spécialiste a demandé aux maîtres du chat de lui donner la nourriture qu’ils appréciaient et qui faisait partie de leurs menus, en évitant toutefois l’oignon et l’ail. (Nous n’avons jamais donné de croquettes au Minouche de mon enfance. Il partageait nos plats et s’en est toujours bien porté. Pas une seule fois non plus il ne nous a offert de soi-disant « cadeaux » à la maison, si vous voyez ce que je veux dire.) Une fois que le chat de notre histoire s’est habitué à ce changement de régime, la collerette et la clochette sont devenues inutiles.

Imaginons que nous, les humains, aurions pour unique nourriture des comprimés d’algue Spiruline. Si nous ajoutons de l’eau, dont nous avons besoin pour vivre, ceux-ci sont si équilibrés qu’ils contiendraient tous les nutriments nécessaires à notre corps. Cependant, alors que nous connaissons les nombreux produits de nos jardins et commerces alimentaires, nous aurions de la peine à nous y faire. Cette diversité alimentaire est simplement merveilleuse et nous aurions tort de nous en priver. Comment choisir le meilleur si personne ne nous le fait connaître?

Les croquettes pour les chats et les comprimés de spiruline pour les humains ne sont pas forcément au goût de tous, car cela manque de diversité, malgré leur valeur nutritionnelle incontestable. L’expression, ce n’est pas ma tasse de thé, est bien appropriée.

J’ai lu dans le journal du « Touring club suisse » d’avril 2018 l’histoire vraie d’un patrouilleur appelé à l’aide pour libérer un chat qui s’était réfugié derrière la suspension de la roue avant d’une voiture. Il était si effrayé que le véhicule avait dû être remorqué jusqu’à l’atelier pour réussir à dégager le pauvre animal. Avait-il éventuellement ressenti un peu de chaleur qui l’a réconforté et qui provenait du moteur du véhicule à l’arrêt depuis peu? L’histoire ne le dit pas. Quoi qu’il en soit, le moteur qui ne tournait plus ne pouvait le réchauffer longtemps. Et cette chaleur-là n’allait pas le sortir de sa solitude. Il avait aussi besoin de contact humain qui, heureusement, lui a été accordé lorsqu’il a été découvert.

Nous les humains, pourquoi ne cherchons-nous pas tous à avoir plus d’estime de soi, en désirant connaître la joie de la découverte d’aliments, au sens propre, ou de choses, au sens figuré, qui sont à la fois des éléments nourrissants et diversifiés?

Et pourquoi cherchons-nous si souvent le confort dans un endroit étroit, alors que nous pourrions le connaître dans un lieu comme la maison de Minouche de mon enfance, ou celle de Juliette?

Pourquoi nous posons-nous des limites?

Connaissez-vous la citation suivante?

« Agrandis l’espace de ta tente! Qu’on déplie les toiles qui te servent d’habitation : n’en retiens rien! Allonge tes cordages et renforce tes piquets. »

Topaze, que nous retrouvons sur cette photo, a bien compris la citation d’Esaïe, quand elle s’étend de toute sa longueur, au point d’essayer d’allonger ses cordages avec sa queue. Elle ne cherche pas à se recroqueviller. Elle se met à l’aise.

Ce magnifique chat Bengal a la fourrure du léopard. Je l’ai rencontré dans le parc lausannois de la Fondation de l’Hermitage, un grand jardin… J’ai eu de la peine à le photographier, car il fallait parvenir à le suivre. Il se déplaçait sans cesse, jusqu’au moment où il a fait une brève pause. C’était ma chance.

Le chat Bengal ou du Bengale est très actif. Il serait capable de mettre sa vie en danger. Il est fortement conseillé d’avoir un jardin avec des limites qu’il ne pourra pas franchir, car il aurait tendance à étendre son territoire plus que les autres chats. Toutefois, la surface du jardin devrait être importante pour « lui permettre d’allonger un maximum ses cordages ».

Il passera aussi beaucoup moins de temps que la plupart des autres félins à dormir. Si les chats sont en principe tous vifs et curieux quand ils sont éveillés, ils ont toutefois besoin de se reposer de leurs nombreuses activités qui leur prennent bien de l’énergie. Cela leur permet, après le repos, de se lancer dans de nouvelles aventures. De bons maîtres sauront répondre au besoin de satisfaction de leur chat, en respectant leur tempérament.

Nous aussi, les humains, avons besoin que notre meilleur ami, en qui nous vouons une confiance totale pour être écoutés et conseillés, avance à notre rythme. Il nous donne des indications qui sont des garde-fous pour nous protéger de nous-mêmes. Notre désir d’indépendance a souvent de la peine à admettre que nous faisons des erreurs, en empruntant des chemins tortueux. C’est alors que nous rencontrons des difficultés que nous aurions réussi à éviter si nous n’étions pas si entêtés. Mais notre ami ne nous contraindra jamais à agir selon ses recommandations, si nous lui résistons. Il reprendra le dialogue avec nous quand nous le souhaiterons. Il ne nous empêchera pas de le quitter si c’est ce que nous recherchons. Mais il sera toujours là pour nous accueillir à nouveau. Nous ne sommes pas comme certains chats qui se cantonnent à leur jardin pour rassurer leurs maîtres.

Un chat cherchera les hauteurs, à cause de son esprit de chasseur, ou pour voir venir ses prédateurs.

Nous lui ressemblons si facilement quand il s’agit de battre les autres à plate couture pour mieux les dominer. Nous arrivons même parfois à évoquer de justes motifs pour ne pas condamner notre attitude. Veiller à la fois à ne pas faire partie des prédateurs et à s’en distancer pour préserver nos vies est un comportement d’une grande sagesse.

Mais heureusement, les chats et nous sommes aussi capables d’aimer.

Ce chat est très attentif. Rencontré dans la campagne vaudoise, il a vu un renard passé près de lui.

Voyez plutôt…

Petite histoire locale pour parler animaux à « plumes ». Une oie domestique qui s’est probablement sauvée d’une ferme pour rejoindre le lac Léman et qui vit avec les cygnes, photographiée à Ouchy, Lausanne. Il ne s’agit toutefois pas de Klaxon, un jars qui partageait sa vie avec un couple de cygnes, dont le mâle est certainement mort naturellement. En effet, les cygnes sont des couples fidèles toute leur vie. Quand la femelle s’est retrouvée seule, le jars et elle ont donné naissance à Morges, près de Lausanne, à trois petits avec des caractéristiques différentes de chacun de leurs parents. C’était en 2014. Une belle histoire qui, cette fois-ci, ne parle pas de chats.

En Irlande, cette fois, une nouvelle histoire avec des chats. Un jeune couple est propriétaire d’une petite ferme. Il s’est procuré des oeufs fécondés de canards. Une fois ceux-ci éclos, les canetons restaient cependant introuvables. Le couple a pensé que leur chatte les avait mangés. Toutefois, la minette, qui avait trouvé les canetons juste après la mise-bas de ses chatons, a pris soin des uns et des autres de la même manière. Les canetons avaient même commencé à téter comme les chatons. Les hormones qui ont afflué dans son organisme l’avaient conduite à prendre « sous ses pattes » toute petite créature présente dans son environnement. Il semblerait que si elle avait découvert les canetons deux heures avant ou deux heures après la mise au monde de ses chatons, elle les aurait croqués. La fermière est aussi sage-femme. Elle voyait tant d’amour de la part de la chatte pour les canetons que le couple a renoncé à les séparer de leur mère adoptive. La sage-femme a eu raison, car ceux-ci n’ont pas terminé dans son assiette.

Il arrive chez les humains qu’un enfant ne soit pas attendu. Pour diverses raisons, ce ne serait pas le bon moment pour les futurs parents. Il en résulte que leur planning se révèle être en défaveur de l’enfant à naître. Pourtant, quand il est là parce qu’on lui donne la possibilité de vivre, il est aimé malgré tout, comme la chatte qui a renoncé par la suite à manger les canetons. Donner la priorité à un enfant quand il annonce son arrivée, plutôt qu’à nos projets, c’est reconnaître la valeur de la vie. Et la vie devrait logiquement susciter un amour inconditionnel. Le contraire est contre nature.

Tout petit qui grandit et auquel on apprend à la fois que la vie est un cadeau et que son entourage l’a préservée, ne peut que réaliser sa valeur unique.

Il n’y en a pas deux comme lui. Personne ne peut être remplacé. Nous naissons avec des dons naturels qui nous sont propres. Nous en profitons nous-mêmes, mais les autres peuvent aussi en bénéficier.

L’aider à tracer son chemin est un rôle magnifique pour ses éducateurs.

Qu’est devenu le Minouche de mon enfance?

Nous sommes partis une fois en vacances et des voisins avaient pour rôle de prendre soin de lui. Mais ils ont probablement été moins attentionnés que nous l’étions. Pas très loin de chez nous se trouvait un camping où il a certainement été très apprécié par des vacanciers. Quand l’endroit a fermé à la fin de l’été, Minouche a disparu. On peut supposer que ces personnes avaient décidé de l’emmener, car ils s’étaient attachés à lui, sans se préoccuper de savoir qui étaient ses maîtres.

En tant qu’humains, si notre meilleur ami ne nous oublie pas, nous pouvons, en revanche, l’oublier. Nous vivons dans un monde où on pense trop souvent trouver le summum ailleurs qu’à l’endroit idéal où nous avons vécu jusque-là, au sens figuré. Quand nous sommes piégés comme Minouche, une fois enfermé dans le véhicule de « ses protecteurs », il est difficile de revenir en arrière, mais jamais impossible. C’est la bonne nouvelle!

(Il paraît que les chats retrouvent leur maison quand ils le désirent. Mais, dans le cas de Minouche, on ne l’a jamais revu. J’espère sincèrement qu’il n’aura pas été misérable pendant le reste de sa vie, qu’il ne lui sera rien arrivé de mal.)

De même qu’un chat ne marche pas sur deux pattes, un être humain ne devrait jamais quitter son meilleur ami pour devenir esclave d’un maître qui ne sera pas digne de confiance.

Mon Minouche s’est certainement fait duper par surprise, alors qu’il avait mis son nez là où il aurait dû l’éviter. Nos chats ne marchent pas sur deux pattes, et si nous commençons à marcher à quatre pattes quand nous débutons notre découverte du monde quand nous sommes petits, nous apprenons très jeunes à nous tenir sur nos deux jambes. Nous sommes différents, mais pouvons tirer des parallèles de nos expériences.

L’être humain se fait malheureusement aussi parfois happer par un maître qui le rend esclave, sous l’apparence d’un ange… Il a perdu un ami comme on perd un trésor. Mais il peut revenir à lui quand il en prend conscience.

Les religions nous conduisent à une image, celle du savon, quand les traditions couvrent le véritable problème qui devient invisible.

Les religions nous enseignent à essayer d’adopter un comportement acceptable. Dans ce but, on nous dit de respecter des règles pour éviter les conséquences de mauvaises actions, au lieu de se focaliser premièrement sur le fait de renoncer à pécher, selon la terminologie exacte. Ce que recherchent donc beaucoup de gens est d’éviter une punition dans cette vie ou après la mort terrestre, mais sans garantie d’exaucement. Ils vivent donc dans la crainte et sans aucune certitude pour leur avenir éternel. Où est le noeud?

Il faut premièrement réaliser que le mal est enraciné dans notre coeur et que nous n’avons pas le pouvoir de nous sortir seuls de ce dilemme. Car la réalité est que tous nos efforts ne nous libèreront jamais entièrement du mal, au point de ne plus jamais y succomber.

J’ai photographié cet énorme savon sur le port de Marseille…

Nos chats sont un bel exemple de propreté, car ils font leur toilette méthodiquement. Mais ils ont autant de peine à se soumettre à des règles que nous.

Quant à l’être humain, il peut utiliser autant de savon qu’il le souhaite jusqu’à en abuser et s’irriter la peau. Il sera constamment frustré, car il ne se sentira jamais vraiment propre, au sens figuré du terme.

Quand on parle d’obéissance, le noeud se referme sur nous. C’est logique! Mais pourquoi? Elle évoque tant de mauvais souvenirs… De plus, obéir n’est pas dans notre nature…

Pendant cette nuit-là, le mot « obéissance » semblait lui être parfaitement étranger au chat qui l’a passée avec nous. Pour sûr qu’il ne devait pas s’appeler Minouche.

Il y a quelques années, nous avons logé en famille dans une chambre d’hôtes dans la ville française qui sent bon le parfum, à Grasse. Un chat s’est infiltré dans notre logement à notre insu. Et un autre miaulait derrière la porte- fenêtre pour appeler son copain qui était à l’intérieur. Ce dernier se cachait dans un trou dissimulé en hauteur, derrière un rideau. Et ce trou rejoignait le sous-sol de la maison. Nous étions peut-être pour ce chat des prédateurs à éviter absolument, alors que nous essayions de l’aider. Nous avons tout mis en oeuvre pour tenter de le sortir de notre chambre, mais sans succès. Il renversait nos affaires de toilette dans la salle de bain, a réussi à décrocher une lampe à suspension, et ainsi de suite… Nous avons passé une nuit blanche, en l’absence des propriétaires. Je peux vous dire que ce chat domestique se comportait comme un chat sauvage.

Mais qui donc est notre véritable prédateur, à nous les humains? Pour y répondre, il y a une question importante à se poser:

Est-ce que le Dieu des chrétiens est le seul maître possible?

Non, il y en a un autre beaucoup moins sympa. Il s’infiltre dans nos vies pour tenter de détruire l’image de Dieu en nous. Son but est de nous détourner de Dieu pour notre malheur. Ce second maître est aussi une créature, un ange déchu. Il n’a pas toujours l’apparence d’un personnage horrible qui porte des cornes, loin de là. Certains se plaisent à le considérer comme tel, parce qu’ils se laissent séduire par tout ce qui est affreux. Quand un chat, par exemple, est torturé par une ou deux personnes pour le plaisir de le faire souffrir, il s’agit bien d’une chose terriblement détestable. Mais cet ange déchu se présente le plus souvent comme un ange de lumière, avec pour finalité d’être adoré, à la place de Dieu qu’il se plaît à imiter, mais en vue de la destruction des humains. Il y a donc deux maîtres : Dieu et cet ange. On l’appelle aussi le diable qui signifie « le détracteur » ou Satan qui veut dire « Celui qui s’oppose ». Mais avant sa déchéance, il était nommé Lucifer qui signifie « porteur de lumière ». Il aimait Dieu qui l’appréciait également beaucoup et qui lui avait confié la tâche de le glorifier, grâce à la musique. C’était un poste important pour lequel il avait été créé. Mais cela l’a conduit à s’enfler d’orgueil. Il a eu pour ambition de tout mettre en oeuvre pour voler le trône de Dieu.

Ce qu’il faut savoir est que si nous ne sommes pas du côté de Dieu, nous sommes de l’autre côté, celui du diable, parce qu’on rejette Dieu qui seul peut nous en libérer. Nous ne pouvons pas être assis entre deux chaises. Celui qui s’imagine avoir placé une troisième chaise sous son postérieur, entre celle de Dieu et celle de Satan, se trompe lui-même, car son siège manquera de stabilité. Cette personne se retrouvera rapidement assise sur le sol et sera aussitôt récupérée par le diable. Il s’agit, dans ce cas, d’un être humain qui pense être capable de vivre de façon totalement indépendante, sans l’influence de Dieu ou de Satan. Un tel raisonnement fait abstraction du fait que les deux maîtres lui sont supérieurs en puissance et qu’il ne peut pas, avec ses propres forces, faire face à celui qui incarne le mal, l’ange déchu. Il est déjà vaincu par le diable s’il ne se met pas sous la protection de Dieu.

Comme nous sommes des êtres aussi créés pour être spirituels, l’ange déchu qui porte différents noms, dont celui de prince de ce monde, s’en donne à coeur joie pour user de toutes sortes de séductions, en utilisant un arsenal de stratégies. Ses moyens ne sont que des mensonges, car ils n’apportent pas la meilleure solution quant à l’endroit où on passera l’éternité. Je préfère, personnellement, être avec Jésus plutôt qu’avec cet ange qui nous promet monts et merveilles, mais qui sait déjà qu’il passera son avenir dans un endroit tout aussi horrible que lui. Il ne souhaite pas s’y trouver seul avec les anges qui l’ont suivi dans son projet, après s’être révoltés contre Dieu. Donc, il use de toutes les ruses à sa disposition pour nous convaincre qu’il est le meilleur!

Comme déjà vu plus haut, croire en Jésus est insuffisant pour prendre la bonne voie. Sur cette photo, une porte-fenêtre est fermée par des volets. Il en sera de même le jour où on souhaiterait entrer dans la maison pour accéder au paradis. Avoir cru à ce que l’on pouvait voir est insuffisant. Il faut obligatoirement passer par la porte à temps, entrer en relation, vivre et manger avec le maître qui apporte la nourriture qui vient de la Parole « Vivante » (la Bible), parce qu’elle a une action transformatrice.

Mais que signifie la croix? Quel est son enjeu?

(Il ne s’agit pas du bijou en forme de croix portée à son cou comme s’il s’agissait d’un objet aux vertus magiques!)

La croix est une folie pour ceux qui n’y croient pas, mais une puissance de Dieu pour ceux qui y croient, et un soulagement pour ceux qui la découvre chaque jour qui s’écoule, parce qu’ils réalisent son importance. La plupart d’entre nous devrions savoir que Jésus-Christ, venu sur la Terre dans un corps humain, s’est fait malédiction à notre place. Je vous rappelle l’histoire de Moïse qui éleva un serpent d’airain dans le désert pour que le peuple soit guéri. C’était un « point de contact » demandé par Dieu, et annonciateur du sacrifice de Jésus beaucoup plus tard. Sa résurrection était bien sûr indispensable pour vaincre la mort. Si cela n’avait pas été le cas, Jésus se serait sacrifié pour rien. Cela nous montre que Dieu est Amour, mais aussi un Dieu de justice qui ne tolère pas le mal. Jésus est resté Dieu, mais a souffert dans un corps humain. Il avait donc la possibilité de retourner dans son Royaume à n’importe quel instant de sa vie terrestre, ce qu’il n’a pas fait. Quant à ses souffrances, elles étaient physiques, morales et aussi spirituelles, car il a été séparé de son Père céleste, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. La malédiction était à son comble. Il a pourtant accepté de porter le mal des humains de tous les temps sur ses épaules.

Un fossé a été creusé par le péché qui a séparé les hommes de Dieu. L’obscurité a remplacé la lumière dans le coeur des êtres humains.

Dieu est venu dans le monde en son fils Jésus-Christ pour rencontrer les êtres humains dans les ténèbres.

Jésus-Christ, par sa mort et sa résurrection, a permis qu’un lien s’établisse entre Dieu et les humains, pour ceux qui comprennent le sens de cette relation qui passe par la repentance.

Ceux qui reconnaissent l’oeuvre de Jésus-Christ pour leur vie savent qu’ il n’y a plus ni fossé, ni séparation. La vie éternelle dans la présence de Dieu est leur héritage s’ils lui restent fidèles jusqu’à la fin de leur vie terrestre.

Une question reste en suspens… De nombreuses personnes se demandent pourquoi tant de malheurs arrivent dans ce monde et en font porter la responsabilité sur Dieu. Quelle terrible erreur! Dieu est souverain, certes, mais il ne contrôle pas tout, car il n’a pas voulu faire de nous des robots comme nous l’avons vu, mais des êtres qui lui ressemblent, c’est-à-dire capables de réfléchir et d’assumer leurs décisions. Dieu ne va donc pas contrôler, par exemple, les actions du voleur ou de l’assassin. Il ne va pas non plus contrôler celui qui décide de tricher à un examen et qui prend le risque d’être découvert.

Il y a ceux qui vivent dans la présence de Dieu et qui sont tentés par le mal comme Jésus lui-même l’a été, ce qui prouve une fois de plus son humanité quand il est venu sur la Terre. Mais comme lui, nous avons la possibilité de résister à la tentation de ce qu’on sait n’être pas conforme à la Parole de Dieu, parce qu’il nous en donne les moyens. En tant qu’homme, et pas seulement Dieu, il a été soumis aux mêmes problèmes que nous, aux mêmes souffrances aussi.

Et il y a ceux qui rejettent sciemment Dieu et qui conduisent leur vie comme ils l’entendent. Dieu n’a pas de raison de les convaincre du contraire. Il s’agit du libre arbitre.

Enfin, il y a ceux qui disent agir au mieux, avoir des principes de vie avec une certaine conscience de ce qui est bien ou mal. Le seul problème, qui n’est malheureusement pas des moindres, est qu’ils se reposent sur leur propre justice, au lieu de celle du Dieu de Jésus-Christ. Parmi eux, il y en a qui ont la foi en Jésus-Christ, sans tenir compte que si Jésus est mort et ressuscité sur la croix, c’est à cause de leur nature pécheresse. Il ne suffit pourtant pas d’avoir la foi que Jésus a bel et bien existé pour s’assurer une vie éternelle dans sa présence. C’est plus que cela, mais simple à comprendre. La foi sans les oeuvres est morte, comme le corps sans l’esprit est également mort. Si c’est là notre réalité, la repentance et la puissance de transformation de Dieu dans nos vies avec notre participation n’ont pas eu lieu.

(Merci à mon fils pour cette belle photo de la région de Grimentz dans le canton du Valais, en Suisse.)

Je lève les yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours? Le secours me vient de l’Eternel qui a fait les cieux et la terre.

Je lève mes yeux vers toi, qui sièges dans les cieux.

Psaumes 121 et 123

« Chrétien, l’on se demande : où vais-je? Philosophe, on se dit : que sais-je? »

Citation de Jean-Napoléon Vernier : « Les fables, pensées et poésies, 1865.

***

Est-ce vraiment là la pensée de tous ceux qui affirment croire en Jésus, de se demander encore où ils vont?!

Non, bien sûr!

En effet, il faut donc savoir que suivre scrupuleusement un catalogue de règles par sa propre justice ne sauve personne… Ceux qui sont allés au bout de leurs possibilités reconnaitront que leurs forces personnelles ayant des limites, ils ont besoin de celle de Dieu pour poursuivre leur route, la joie dans le coeur. Ce n’est pas de la faiblesse de leur part, mais la reconnaissance du Dieu qui les a voulu, qui les a aimés et continue à les aimer, et qui a des projets de paix et non de malheur pour eux s’ils lui remettent entièrement leur vie. Leur vie est la seule chose qu’ils puissent lui offrir, n’est-ce pas?

Joli chat rencontré près de chez Juliette… un peu fatigué, voire déprimé.

Nous lui ressemblons certainement si nous n’avons pas de vision pour notre avenir. C’est alors que nous nous posons la question ci-dessous. Elle est bonne, dans la mesure où elle nous évite de vivre dans le déni.

« Qu’est-ce qui me motive pour me donner envie d’entreprendre des actions dans une vie qui passe si vite, où on peut disparaître de ce monde d’un moment à l’autre, et avec un parcours jalonné de défis, dont Juliette elle-même, se passerait volontiers? »

Les chrétiens sont aussi les architectes de leur vie. Leur destinée est entre leurs mains. Cette libellule entreprenante est un bel exemple à suivre.

Les humains peuvent prendre leur destinée en main. Nous sommes les architectes de notre existence.

Car si Dieu a créé le monde, il n’a pas fait de l’homme une marionnette, mais le sujet de son amour. Nos chats, en revanche, sont sous notre responsabilité, comme le sont d’ailleurs tous les animaux et tout ce qui a été mis sur terre à la disposition des humains. Nos félins, contrairement à nous face à Dieu, ont seulement la liberté que nous voulons bien leur accorder, comme déjà vu plus haut. Nous pouvons les garder dans notre logement, sans jamais les laisser sortir, ou alors élever des barrières dans notre jardin pour leur éviter éventuellement de se faire heurter par un véhicule sur la route toute proche. Il y a tant de dangers, n’est-ce pas? Alors, n’en voulons pas à notre meilleur ami qui nous connaît si bien, nous les humains, de nous proposer certaines règles, sans jamais nous les imposer.

Le chat botté… Humains et chats sont tous des êtres bien vivants, bottés ou non.

Mais la différence réelle entre nous et les animaux est que nous sommes des êtres créés pour être « spirituels ». Il nous faut réaliser que le Dieu de Jésus-Christ répond à nos questions existentielles. Une des réponses est celle du salut éternel, vécu dans sa présence.. Si nous refusons ce cadeau de la grâce, le monde et son « Prince », loin d’être charmant, se chargeront de nous offrir des possibilités pour combler le vide qui est en nous. Je pense aux philosophies humanistes qui recherchent la vérité et la moralité en se référant à des moyens humains. Je pense également à l’idolâtrie sous toutes ses formes. Nous la voyons sévir partout autour de nous, jusque dans nos propres vies quand elle prend la place de Dieu sur le trône de notre existence. Je pense aussi à toutes les pratiques occultes confondues. Mais également à l’anarchie où il n’y a que désordre, parce qu’il n’y a plus de règles. Ou, au contraire, aux religions avec des dogmes et parfois des superstitions qui dessèchent l’esprit. On le constate quand elles culpabilisent les gens et finissent par décourager et détruire l’individu. Il ne parviendra jamais à recevoir de réponses à sa soif de vérité, car ce dont il a besoin est d’une relation avec son Créateur. Ce dernier en est bien conscient et le souhaite tout autant que lui. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a décidé de créer l’homme.

Si le christianisme, qui fait partie de notre culture occidentale, nous enseigne parfois des choses importantes à respecter pour nous faire connaître le but de notre vie, l’encouragement devrait être de mise, en priorisant l’Amour de Dieu en Jésus-Christ. La démarche devrait viser un changement profond, en vue du soulagement, non pour blesser mais soigner. Nous constaterons alors que certaines règles qui ne doivent pas déroger de la Bible ne sont pas contraignantes mais conduisent à la délivrance.

Tant de personnes ne veulent pas ou plus entendre parler de Dieu, croyant à tort que Le Tout-Puissant attend de l’homme qu’il soit religieux. Un individu religieux ne fait pas abstraction de certaines règles et sa démarche est positive. Mais il se contente d’une connaissance intellectuelle de Dieu, alors que son coeur a besoin d’être touché en profondeur. Les personnes religieuses se disent être « pratiquantes ». Elles vont à l’église, mais il leur manque cette relation personnelle avec Jésus.

Roussette, un somali roux, est d’une grande élégance. Elle pourrait être très orgueilleuse, au vu de sa beauté, qu’en pensez-vous? Cela ne l’empêche pas de fixer la chaise à ses côtés. Qui voit-elle? Un maître que nous n’apercevons pas, mais qu’elle sait être présent.

Cette jolie chatte habite avec une seconde amie, aussi en Bretagne, France.

Le Tout-Puissant est en mesure de nous aider à faire face à l’adversité, car la Parole Vivante, la Bible, contient des promesses qu’il donne à ceux qui l’ont recherché d’un coeur sincère, et non pas pour le défier. C’est là que chacun d’entre nous a la possibilité de devenir l’architecte de sa vie avec pour fondement celui à qui nous avons dit « oui » pour être notre Sauveur, mais aussi notre Seigneur. L’adversité nous pousse à entrer dans notre destinée, à dépasser nos « frontières », à sortir de notre zone de confort. C’est pour cela qu’en elle, il y a une bénédiction.

L’adversité touche l’humanité entière. Toutefois, l’appréhender, la traverser avec Dieu fait toute la différence. L’épreuve peut durer dans le temps, mais notre détermination à croire que Dieu demeure avec nous est décisive pour entrer dans notre destinée.

Le Minouche de mon enfance, quant à lui, n’est pas revenu à la maison… Deux choses ont pu se produire.

  1. Il se peut qu’il se soit cru abandonné, parce qu’il a perdu de vue « sa maison », quand il s’est laissé séduire par « une autre maison », oubliant combien la sienne était merveilleuse.
  2. Ou alors, bien qu’il ait goûté la joie de vivre avec des maîtres qui lui apportaient tout ce qui lui était nécessaire à une vie partagée dans sa douce présence, il leur a tourné le dos, à cause de la privation momentanée de tout ce dont il avait l’habitude de bénéficier, bien qu’il ne manquait toutefois pas du nécessaire pour rester en vie pendant le temps de nos vacances.

L’être humain peut réagir de la même manière face aux difficultés de la vie, ce qui ne l’excuse toutefois pas quand on connaît l’enjeu d’une telle décision.

  1. Son coeur s’attache à des valeurs qui l’attirent progressivement, bien qu’elles ne soient pas comparables à ce que Dieu a à lui offrir.
  2. Son coeur se croit délaissé par Dieu, alors qu’il n’en est rien. L’amertume le vaincra rapidement. Elle prendra la place de la joie intérieure que Dieu lui offre et qui n’est pas comparable à celle que peuvent lui offrir les excès de ce monde.

« L’arbre au coeur », que j’ai découvert au bord du lac à Vidy, sur la commune de Lausanne.

Dieu n’abandonnera pas celui qui lui remet sa vie entièrement. Ne jamais remettre en question Dieu et ses promesses conduit l’homme, non à la défaite mais à la victoire, car Dieu est bon. Dans son Amour, il transforme le mal en bien quand celui-ci nous atteint. Il honore la confiance de celui qui persévère, malgré l’adversité. Si Dieu n’est pas l’auteur des épreuves, il est avec l’homme au sein de ses défis.

Quand des étourneaux et des écureuils partagent le même nid dans un trou d’aération qui est l’oeuvre des premiers, cela provoque des conflits.

J’ai photographié ces animaux au mieux de mes possibilités techniques, à une grande distance, depuis l’une des fenêtres de mon logement.

Les corneilles, et corbeaux attaquent les écureuils quand ils parcourent la façade. La photo du corbeau, ci-dessus, a été prise, alors qu’il se tenait sur le toit du même immeuble. J’ai vu deux écureuils qui ont chuté méchamment du 4ème étage du bâtiment. Ils étaient fortement ébranlés. L’un d’entre eux a fui dans le sous-sol où, semble-t-il, il aurait passé plus d’une journée.

Voilà des exemples d’adversité.

Une actualité, des plus tristes…, diffusée par une chaîne officielle de télévision brésilienne.

Tout récemment, à la fin du carnaval de Rio de Janeiro, des membres d’une troupe de danseurs ont défilé. L’un jouait le rôle de Satan, pendant que d’autres endossaient celui des démons (anges déchus), et enfin, le dernier incarnait Jésus. Il a été projeté à terre et malmené, pour être finalement traîné sur le sol par Satan.

Quelques jours plus tard, cette même chaîne de télévision diffusait les images d’un terrible accident de la circulation. Une voiture, avec à son bord l’ensemble des danseurs ayant participé à cette mascarade, à l’exception de celui auquel était attribué le rôle de Jésus, a embouti un poids lourd. Le premier véhicule a pris feu et tous les passagers sont morts carbonisés.

Bien sûr, il y aura toujours des gens pour dénigrer Dieu. Ils n’hésiteront pas à parler d’une simple coïncidence. Mais je crois, personnellement, que si Dieu n’est pas responsable du mal, il ne l’empêche pas forcément. Quant à Satan, il a malheureusement réglé le compte de ces danseurs, une fois pour toutes. Si on en croit la Bible, il les a envoyé dans un lieu où il ne fait pas bon vivre.

Parfois, et dans la discrétion, n’importe qui, même parmi ceux qui se rendent régulièrement dans une église, agissent en contradiction avec ce qui devrait y être enseigné. Prenons pour exemple une personne mariée qui ne se contente pas d’avoir un conjoint, et décide de devenir adultère. On peut se demander si son attitude est plus louable, et pardonnable par Dieu quand il n’y a pas de repentance. Quelle différence y a-t-il entre cette personne et des danseurs qui partagent au vu et au su de tous leur opinion avec une chorégraphie? Se moquer de Dieu n’est pas anodin.

Juliette, l’héroïne du « coffret à trésors », est une jeune fille courageuse, car elle aborde un sujet qui n’est pas populaire, mais salvateur pour celui qui se laisse aimer par le maître, en lequel elle a une totale confiance. Elle est sortie de sa zone de confort pour le découvrir. Peu de gens sont prêts à entrer dans une telle démarche, par crainte de rejet. Elle n’accorde pas d’importance aux moqueries de son entourage, une fois qu’elle a appris à connaître le Dieu de Jésus-Christ. Elle use de sa liberté d’expression, comme n’importe quelle personne qui ne partage pas forcément son avis.

Elle entretient, avec Dieu, des liens qui sont à la fois respectueux et profonds, comme si elle était assise autour d’une table avec un ami. Le bougeoir ne porte pas de bougie. À quoi bon, puisque la présence de son Seigneur à ses côtés lui procure déjà le soleil et quelques roses, les prémices de la vie éternelle dans le royaume de Dieu, où elle sera une princesse, car elle est devenue fille de roi.

Pour conclure, revenons à la première photo de cet article….

Deux chatons paraissent déterminés à ne pas se confier en Pinocchio. Ces deux petits cherchent refuge auprès de leurs parents chats. Ils ont été créés à leur image comme nous l’avons été nous-mêmes à celle de Dieu.

Quant à Pinocchio, aussi sympathique qu’il en a l’air, avec son long nez « rigolo », les jeunes félins lui tournent le dos. Pourtant, Pinocchio représente bel et bien « un enfant », au même titre que les chatons, mais rebelle envers son père, Geppetto, l’artisan qui l’a fabriqué, comme l’a également été un certain « diable », rusé, séducteur et menteur, vis-à-vis de Dieu, son créateur.

Un choix personnel : Pinocchio ou les parents chats? Ce sont deux maîtres opposés. De quoi faire réfléchir à la fois les chatons et nous. Cependant, quand on ne détermine pas le nom de notre maître, nous nous trouvons, à notre insu, sous l’esclavage de « Pinocchio ». Comme vous l’aurez compris, il incarne ici l’ange Lucifer, devenu par la suite l’adversaire de Dieu.

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