La machine à laver le linge et son bouchon

Vous est-il déjà arrivé, comme moi, de constater que la vidange de votre machine à laver le linge avait inondé le sol de votre buanderie ? Votre paquet de lessive détrempé, la poudre a eu largement le temps de s’humidifier. Il faut éponger votre sol, et récupérer au mieux votre poudre à lessive, avant que le fond de l’emballage en carton ne se détache définitivement du reste du contenant qui se répandra sur le sol, si vous n’agissez pas rapidement. Vous étiez confiant(e) en quittant le local, mais à tort. Bonjour les dégâts ! 

L’écoulement a eu lieu gentiment, sans crier gare. Il ne s’agit pas de la rupture soudaine d’une conduite d’eau qui ne s’arrête plus de cracher du liquide, tant que vous n’intervenez pas. Tout de même, une fois arrivé(e) dans la pièce, votre tambour ne contenant plus d’eau, vous pousserez probablement un cri d’effroi, tout en vous demandant ce qui s’est passé. Il faudra un certain temps pour réaliser que vous aviez correctement vissé votre bouchon. Alors, vous vous poserez une seule question : « Pourquoi ai-je les pieds dans l’eau ? » 

Quand le bouchon est fermé, il est censé empêcher l’écoulement d’eau sur le sol. Vous constatez que le joint est en excellent état. À l’œil nu, le bouchon semble avoir été correctement mis en place. Mais vous vous apercevez, avec étonnement, que si bien vissé il vous est pourtant difficile… de le dévisser. Il y a quelque chose qui cloche.

Pensées de Juliette, l’héroïne du « coffret à trésors » sur les fêtes.

 

Son professeur impose un travail scolaire à sa classe, ce qui ne semble pas inspirer la jeune fille…

 

« J’ai à peine digéré le commencement de mon travail sur les oiseaux qu’elle nous parle d’une nouvelle rédaction pour Mme Roulet. Le sujet se rapportera à Noël ou Nouvel-an. Ensuite, on rédigera des articles pour un journal de classe, comme l’a proposé Quentin. Finalement, l’essentiel est qu’il bouillonne d’idées pour ceux qui n’en auront pas. »

 

Il y a les visites…

 

« Ma grand-mère a épousé un Français en secondes noces. Ils sont réglés comme du papier à musique. Ils nous téléphonent une fois par mois, alors que mes parents les appellent quand ils se souviennent d’eux. Ils passent nous voir à Noël, chaque année. »

 

Mais aussi le repas festif…

 

« Sur l’autre côté, une table ovale entourée de chaises dépareillées en bois, autour de laquelle nous nous attablerons bientôt devant un repas gargantuesque. »

 

Les cadeaux…

 

« Les dindons de la farce sont tous ceux qui se font pigeonner dans leur course effrénée aux cadeaux, à coup de carte de crédit. »

 

Le père Noël…

 

« Les yeux écarquillés, mon regard se pose sur un cornet de friandises, bien dodu, rempli de mille choses à grignoter, et un présent enveloppé d’un papier bleu azur. « Trucmuche père Noël  » a rempilé. »

 

Et j’en passe…

 

Est-ce tout ?

 

Je rassure certains pour qui ces festivités comptent beaucoup. Pour clore l’année, Juliette les apprécie aussi. Beaucoup de personnes affirment qu’elles apportent de la « magie » à Noël. Je préfère parler de moments providentiels.

 

Ceux qui en ont les moyens financiers peuvent tout avoir et tout faire. Consommer les mets les plus fins jusqu’à satiété, danser en robe à paillettes pour les dames et en smoking pour les messieurs, s’offrir des cadeaux de luxe.

 

Mais il existe encore des personnes qui apprécient de délicieux produits du terroir, comme un bon fromage généralement accessible à toutes les bourses.


Jean-Marie Monnard est un barbu de la Gruyère (Suisse), qui transporte un fromage du même nom. Il est habillé du traditionnel bredzon fribourgeois. Les accessoires sont aussi très intéressants. Un chaleureux merci à notre armailli pour avoir accepté d’être photographié fin 2017 et de paraître sur mon site.

En décembre, seuls ceux qui ne sont pas invités, qui ne reçoivent de cadeaux ni de la famille, ni des amis parce qu’ils n’en ont pas ou plus, font peine à voir. Les lecteurs du « coffret à trésors » se rendront toutefois compte qu’Anthony et d’autres ont la possibilité de sortir de leur isolement.

Ces deux personnages créés par l’artiste en Suisse, Mme Marion Morel-Pache, me font penser à Anthony, un garçon triste qui relèvera peu à peu la tête, sans plus éprouver de honte, ni de sentiment de rejet. Je la remercie pour m’avoir permis de mettre en ligne mes deux photos. 

Juliette se rend compte que les magnifiques illuminations tentent de défier l’obscurité, de chasser le désarroi, ou tout autre sentiment malvenu qui serait niché au fond d’un cœur. Toutefois, elle a des lacunes sur le rôle de ces fêtes et leurs origines. Une led, ou del en français pour désigner une diode électroluminescente, inclut un composant qui émet de la lumière, seulement s’il est alimenté par un courant électrique. Voilà une illustration intéressante. Bénéficier de la lumière au-delà du temps des fêtes, c’est vivre avec la lumière toute l’année. C’est le courant électrique qui le permet. Comment croire en la lumière d’une led que l’on voit, s’il n’y a pas de courant électrique, bien qu’invisible? C’est pourtant ainsi que la magie des fêtes peut se transformer en une réalité permanente.

 

La fin de l’année est aussi le temps des bilans pour ceux qui acceptent de relever des défis comme le souhaite Juliette. C’est là pourtant que le bât blesse souvent quand les bonnes résolutions s’évanouissent au fil des semaines, voire après seulement quelques jours. Elles se réaliseront avec peine si nous comptons seulement sur notre optimisme naturel. Certes, il s’agit d’un trait important de notre caractère parce qu’il nous pousse à être positifs. Mais pour rester fermes dans nos décisions, il faudra faire appel à un ami très spécial qui est le seul à avoir la possibilité de nous aider. 

 

Retour à la machine à laver.

 

Le bouchon de la machine à laver était bien vissé en apparence, et pourtant le but n’a pas été atteint. Le linge est resté sale, puisqu’il n’y avait plus d’eau dans la machine. Notre cœur est comme le tambour de notre machine. 

 

On ne voit pas ce qui se passe à l’intérieur jusqu’au moment où on constate les dégâts, à cause de l’inondation. Celle-ci est un signal d’alarme pour nous encourager à contrôler la fermeture du bouchon. Quand on constate qu’il est bien vissé, on s’interroge soi-même sur les raisons qui ont provoqué les dégâts d’eau. Et quand on pousse la réflexion jusqu’à s’accroupir devant notre bouchon pour l’examiner à la loupe, on voit qu’il y a une défaillance. Le joint est en effet en bon état. Pourtant, il y a un tout petit quelque chose qui a eu une incidence énorme sur notre linge. Il ne sera sorti de la machine qu’après une nouvelle tentative de nettoyage. Elle sera réalisable que si le bouchon est vissé correctement. 

 

Quand j’étais adolescente, je connaissais une jeune femme qui travaillait en Suisse romande. Sa mère vivait au Tessin. À l’occasion de vacances dans cette belle région de Suisse italienne, mes parents et moi les avions visitées à l’improviste, alors que la jeune femme était en congé chez sa mère. Cette dernière, de même que sa fille, étaient toujours vêtues de façon impeccable. Ce jour-là, nous avons eu un choc. À côté de leur petite maison en campagne trônait un énorme tas de vêtements en excellent état, mais à moitié calciné. En fait, elles n’utilisaient pas de machine à laver, mais jetaient leurs habits quand ils étaient sales et en achetaient de nouveau au fur et à mesure de leurs besoins. Jamais mes parents et moi n’aurions pu imaginer assister un jour à un tel spectacle.

 

Ainsi, tout le monde n’est pas prêt à laver son linge.

 

Pour ceux qui tiennent à le nettoyer, l’eau aura son importance, de même d’ailleurs que le contenant de notre poudre à lessive. Il est impossible d’avoir du linge propre sans eau. Mais la poudre à lessive sera aussi nécessaire. Que pouvons-nous dire au sujet de l’eau ? 

 

En Asie Mineure, vers 100 après J.-C., des textes nous signalent que la ville de Laodicée était reconnue comme une agglomération florissante pour différentes raisons. Les brebis de la région procuraient de la laine noire particulièrement résistante. De plus, les médecins avaient également découvert un cataplasme connu loin à la ronde. Les soins prodigués à leurs patients soulageaient ceux qui souffraient de problèmes oculaires. La ville était prospère, à cause du commerce de l’argent. Pourtant, le système d’alimentation en eau de cette cité posait problème, contrairement à Colosse, une localité toute proche qui détenait une source d’eau fraîche. Quant à la ville d’Hiérapolis, également peu éloignée de Laodicée, elle avait des sources thermales qui faisaient sa renommée. L’eau de Laodicée, en revanche, devait parcourir des kilomètres et parvenait à la ville par des canalisations en pierre où se formaient des dépôts de carbonate de calcium. Son odeur était infecte et son goût nauséabond.

 

Parfois, nous croyons que la meilleure source est éloignée de la ville où nous avons décidé de vivre. C’est alors que nous faisons un mauvais choix. Cette eau traverse des canalisations qui ne lui permettent pas d’être la source d’eau pure dont nous rêvions. Nous sommes attirés par des philosophies, des religions venant de l’Orient, modifiées pour être « consommables » à son arrivée en Occident. Mais celles-ci ne le seront jamais. Elles constitueront tout au plus un soutien en vue de l’accomplissement d’un projet personnelle temporaire, comme le vivaient les gens de Laodicée. Il durera tout au plus le temps de notre passage sur la Terre.

 

Un ami indien m’a dit un jour : « Pourquoi ne transmettez-vous pas vos valeurs à vos jeunes, vous les Occidentaux ? Nous les voyons arrivés chez nous, cherchant désespérément une source à laquelle ils pourront se désaltérer. » 

 

L’Inde du Nord est la région au monde qui ressemble le plus à un supermarché, réunissant un nombre de croyances incalculables. Un jeune ou moins jeune espère y trouver des réponses à ses questions existentielles qu’il confond souvent avec une réalisation de soi qui se tourne avant tout sur son ego.

 

Pourtant, la source d’eau pure à disposition se trouve sous nos yeux, pour celui ou celle qui veut bien les ouvrir. Que pouvons-nous dire au sujet du contenant de notre poudre à lessive ?

 

Un contenant devrait être en mesure d’assurer une conservation parfaite de son contenu. Du carton ne fera pas l’affaire. Celui qui veut laver son linge ouvre le tambour de sa machine pour l’y déposer. De sale, il pourra être rendu propre. De même, au sens figuré et en premier lieu, un cœur doit donc faire un choix personnel pour reconnaître ou non que certaines choses, illustrées ici par le linge sale, devraient être transformées, changées pour vivre une vie qui a du sens jusque dans l’éternité. Si choisir la bonne source est le pas suivant à franchir, la poudre à lessive permettra cette transformation le temps de notre vie, au fur et à mesure des événements qui interviendront au cours de notre existence. Rien n’est donc acquis définitivement, puisque nous aurons toujours du linge sale à laver. Mais la source, elle, demeurera d’une grande pureté.

 

L’inondation qui est permise est donc bien le signal d’alarme qui informe de la fuite d’eau par le bouchon qui n’a pas été correctement vissé. Averti(e) par notre meilleur ami, omniscient et omniprésent, ce signal nous permet de réfléchir afin de remédier à ce problème.

 

Dernière citation d’un conte sur le père Noël, de la part d’un auteur anonyme, qui est à découvrir dans « Le coffret à trésors » :

 

« Moi (le père Noël), je n’ai pas d’importance. Beaucoup de gens croient que si; mais je ne suis que le serviteur de Celui qui est venu. Si vous voulez faire de moi un symbole, que ce soit un symbole de bonté et de générosité. »

 

Qui représente « Celui qui est venu » ?

 

« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour rendre témoignage à ces vérités destinées aux Eglises. Je suis le rejeton de la racine de David, son descendant. C’est moi, l’étoile brillante du matin. » Apocalypse 22.16 dans la Bible.

 

Cette dernière citation encouragera éventuellement ceux qui placent un ange au sommet de leur sapin à changer leur habitude. Symboliquement, une étoile est plus appropriée. Les anges sont des créatures au service de Dieu, alors que Jésus, l’étoile brillante du matin, est une des trois personnes de Dieu, le Fils, qui est selon la Bible le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Les chrétiens adorent Dieu et non pas les anges. Les chrétiens engagés ne sont pas attachés à une religion, même si elle porte le qualificatif de chrétienne, mais dans une relation personnelle avec Jésus. Les Mages ont dit de Jésus : « Nous avons vu son étoile. » L’étoile du matin est aussi une bonne nouvelle pour celui qui veille, car sa lumière, celle de l’étoile mais symboliquement de Jésus, annonce le jour et la disparition des ténèbres.

Merci au responsable de la crèche exposée pendant les fêtes de fin d’année à la cathédrale de Lausanne en 2017, de me permettre de mettre en ligne des photos. Ce magnifique travail a été réalisé par les résidents de la Fondation d’Eben-Hézer dans le canton de Vaud, Suisse. 

Juliette n’aime pas la superficialité. Elle s’est posé bien des questions, notamment sur ce qui précède. Les réponses sont à découvrir dans son coffret à trésors et sont accessibles pour tous.

 

Les repas, les cadeaux, tout ce qui peut permettre aux fêtes de fin d’année d’être véritablement belles procureront une joie dont on se souviendra toujours, à condition qu’elle soit effectivement liée à l’essentiel. Même dans la simplicité, qu’elles soient des plus belles pour chacun d’entre nous ! 

Pain maison au véritable levain de la famille Miletto, avec une soupe à la courge. Un repas convivial ! 

L’étoile brillante du matin qui annonce la naissance du Sauveur, la lumière du monde. 

Je vous souhaite des fêtes remplies de lumière, ainsi qu’un Joyeux Noël. 

Bonjour,

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