L’été dernier, j’ai visité, en famille, les chutes spectaculaires du Trümmelbach à Lauterbrunnen, dans le canton de Berne, et me réjouis de partager mes photos avec vous.
1. L’enfermement de l’eau, à la sombre coloration entre la roche grise, semble être porteur d’angoisse, car il ne paraît y avoir aucune issue. La lumière qui provient d’un éclairage artificiel fait illusion. Elle n’apporte aucun signe d’ouverture sur l’extérieur.

2. La vision de l’ouverture sur la véritable lumière laisse entrevoir un espoir pour un avenir meilleur. Il suffit de regarder vers cette source qui n’est autre que la clarté du jour. La suivre paraît être le plus beau des dénouements.

3. L’eau a trouvé un passage étroit pour se frayer un chemin vers la sortie, un signe de volonté pour poursuivre sa course et ne plus connaître la pénombre et l’obscurité. Elle n’a fait qu’y passer, sans y demeurer.

4. Le jaillissement joyeux de l’eau devenue cristalline a pris le chemin de la liberté. Sa beauté est égale à celle de la végétation verdoyante qui l’entoure. C’est le pays auquel elle aspirait quand elle était encore enfermée par la roche grise.

Juliette, l’héroïne de mon roman, « Le coffret à trésors », a compris ce qu’était la véritable liberté. Elle ne voulait pas se contenter d’une lumière artificielle pour réussir sa vie.
À bientôt!
Pierrette